QUI? POURQUOI?

Nous précisons que nous ne sommes pas contre les panneaux photovoltaïques (toitures : écoles, collège, gymnases, piscines, bâtiments communaux, etc.) ; néanmoins les quatre projets d'implantation sur des terres cultivables sur la commune de NARGIS nous interpellent.

- les Gourdets/les Bois de Vaux : 16 hectares, la Croix Quantine : 32 hectares.

48 hectares de terres cultivables (3,3% de la surface agricole utilisée), entourés de grillage de 2m, vont changer de destination et vont modifier profondément et durablement le paysage de notre commune.

Pourquoi ? Pour Qui ?

- la location des terres par le propriétaire peut lui rapporter au moins 2500€ par an et par ha ; 8 ha pour un bail de 30 ans : 2500*8*30= 600 000€, 16 ha 1 200 000€ et 32 ha 2 400 000€.

Ne permettons pas que quelques personnes dénaturent notre paysage, notre quotidien, notre lieu de vie sous le prétexte d’énergie verte alors qu’il s’agit d’une activité financière. Mais PAS POUR LA COMMUNE.

Madame, Monsieur,

Vous vous interrogez certainement sur qui veut implanter les fermes photovoltaïques :

• les 32 hectares appartiennent à M. De Temmerman, Maire de Nargis. Étonnant ! Conflit d’intérêts ?

"Un conflit d'intérêts peut se définir comme une situation où une personne ou plusieurs personnes, une institution ou plusieurs institutions sont au centre d'une prise de décision où leur objectivité, leur neutralité peut être remise en cause. "

Il semble que M le Maire soit actif pour favoriser ces projets et cela lui tient à cœur.

C'est le sentiment ressenti par les participants à la réunion du 24 octobre.

Cette grande parcelle est cultivée, elle est même irriguée par un pivot. Son propriétaire souhaite faire pousser des panneaux photovoltaïques ?

• les 16 hectares des Gourdets un agriculteur de Courtempierre. Une ferme photovoltaïque : agriculteur ou financier ? Cette parcelle de terre, nous dit ABO-WIN, a un potentiel agronomique faible et très faible.

Pourquoi, l'avoir acheté en 2018 ?

Cette parcelle est en jachère depuis 2017. " État d'une terre labourable qu'on laisse temporairement reposer en ne lui faisant pas porter de récolte". Elle aurait dû remise en culture depuis plusieurs années. Nous sommes nombreux avoir vu cette parcelle cultivée et irriguée.

D'autres agriculteurs se seraient portés acquéreurs et auraient fait leur métier d'agriculteur sur cette parcelle.

Il nous semble pourtant que toutes les parcelles situées autour de celle-ci sont emblavées. D'où nous pouvons supposer que le rendement des cultures est correct et permet de tirer profit de son travail.

Que l’implantation du photovoltaïque se fasse sur les terres qu'il possède à Courtempierre.

Pas à NARGIS.

Malheureusement, nous constatons que les élus de la commune, mais aussi de la CC4V, sont informés depuis 2018. Il semble que c'est à l'initiative des agriculteurs que ces projets ont vu le jour.

Nous, habitants de Nargis, nous découvrons cela en 2020.

Est-ce normal ?

Est-ce pour nous mettre devant le fait accompli ?

D'ailleurs nous avons posé la question : "quand avez-vous l'intention d'informer les Nargissiennes et Nargissiens? M le Maire a répondu "ce n'est pas prévu pour le moment".

Lors des vœux de M Rigault, en janvier 2020, le président de la CC4V, M Larcheron, a fortement insisté sur des projets d'implantation de photovoltaïque sur le territoire de la CC4V. Nous comprenons maintenant le sens de ses paroles et leurs portées pour les habitants de Nargis.

Voilà ce l'on peut lire sur la page internet du projet aux Gourdets (source ABO-WIN) :

• Le dispositif de compensation agricole a été introduit par la Loi d’Avenir pour l’Agriculture et la Forêt de 2014 (Art.L.112-1-3 du code rural). Il comprend notamment une évaluation financière globale des impacts sur l’agriculture, et précise les mesures envisagées et retenues pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet.

• Des impacts résiduels ont été identifiés et des mesures de compensation collective sont prévues pour consolider l’économie agricole du territoire. Il s’agit notamment d’une aide à l’acquisition de matériel collectif.

Donc il y a bien des effets négatifs sur l'agriculture.